Umbre Loinvoyant au service du plus offrant

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Umbre, l'on m'appelle ainsi car je suis entre ombre et lumière. Il y a fort longtemps lors de mes pérégrinations au service de ma propre cause, je me fis découvrir par les services secrets d'un grand pays terrien. Depuis cet accident très peu de gens ont vu mon visage au naturel, soit il est masqué, soit il est maquillé. Malgré cela ma spécialité reste l’assassinat, j'arrive à jouer avec les apparences arborant mille et un déguisements pour me faire passer pour un étudiant modèle ou au contraire pour le pire des voleurs. A quoi est-ce que je ressemble donc ? Cela fait si longtemps que l'on ne m'a pas vu sans mon masque que je ne m'en rappelle plus. Seul le reste de mon corps est encore intact sans modification, ce corps musclé robuste mais svelte. La sveltesse est extrêmement importante pour mes occupations. L'on pourrait me qualifier de frêle, de gringalet, sans savoir que je pourrais sans soucis réduire au silence de tels badauds. Cette peau blanche, encore certains jours me rappelle tant de souvenirs, les longues journées dans le désert avec le corps intégralement dissimulé sous nos habits blancs. Cette peau si lisse, si blanche que l'on pourrait me croire mort. Et mes doigts, ses doigts si fin digne d'un pianiste, si utile pour crocheter une serrure ou manier un couteau de lancer.

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Je suis d'un tempérament relativement calme, j'aime que les choses soient claires et carrées. Je vis généralement en solitaire. Je ne recherche point la compagnie de mes semblables généralement trop curieux et trop irrespectueux de la vie privée. Je préfère écouter la bonne musique d'un chanteur ambulant que je ne reverrais sans doute jamais, lui au moins ne pose pas de questions. Mon caractère me tend à aller vers les puissants, les dominants ceux qui sont intellectuellement ou physiquement supérieur aux autres. Très peu de gens peuvent donc prétendre me connaître. L'on me verra souvent un verre de saké à la main et savourant un bon bol de ramen.

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Je suis né il y a de cela quelques années déjà sur Kisei dans la mer des Sables, dans ma famille la grand spécialité c'est la diplomatie, mais pas uniquement de stupides traités généralement inutile. Non, je vous parle bien là de la diplomatie du couteau. Très jeune, je fus formé par les plus grand maîtres en assassinat et très vite je devins un maître de l’assassinat politique, l'on m'avait en effet appris à m'infiltrer auprès des puissants et à sans aucune difficulté faire des meurtres qui paraîtront pour d'innocentes crises cardiaques mais aussi des poisons qui n'agiront que bien des années plus tard. Rien n'est impossible, pour qui a la formation adaptée. Après ma formation, il fut décidé de m'envoyer sur Terre pour que j'y gagne ma vie. Un beau jour, je débarquais donc à New-York bien décidé à faire mon boulot. Après quelques assassinats discrets, je fus contacté par la noble et ancienne société japonaise les Yakuza pour lesquels je fis mon boulot pendant deux longues années, j'eus l'occasion de me perfectionner encore. Mais un jour le drame arriva, au lever je trouvais à côté de mon futon une missive noire avec le sceau du lotus pourpre, symbole de ma famille. En ouvrant la missive j'y ai lu que mes parents étaient mort durant l'exercice de leur profession. Je pris la décision de rentrer immédiatement sur Kisei pour me référer à la famille. Je voulais qu'une vengeance ait lieu. Néanmoins, les sages de la famille estimèrent que mes parents étaient conscients du danger et que nous ne pouvions pas provoquer un conflit ouvert, le secret devait être préservé. Je décidais de ne pas écouter le conseil et de venger mes parents. Je me suis donc infiltré chez ce riche propriétaire terrien ce Jean Christophe Chevaleret et dans son sommeil, je l'ai assassiné. En punition, pour avoir désobéi à la famille, je fus envoyé dans ce pensionnat sur Terre. J'ai donc emporté mes affaires et je suis parti bien escorté par deux gardes au service de la famille. Ils m'ont néanmoins laissé la possibilité de passer dans une banque où j'ai stocké mon armement ne gardant sur moi que de quoi faire mon déguisement, pour le moment il n'est pas question de montrer mes faiblesses. Je ne me sens pas bien sans mes lames, ces lames qui ont été ma seule compagnie pendant tout ce temps, ces lames le plus précieux cadeau que j'ai.