Yui Ogawa (terminé)

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Yui est une jeune fille de taille moyenne et assez mince. Les traits de son visage sont fins, sa peau pâle est douce et lisse, et ses joues rosissent facilement. Elle a un petit nez et de fines lèvres roses. Yui possède de grands yeux bleus nuit, qui lui donnent un air attendrissant, et ses cils sont longs et fins, tout comme ses sourcils. Elle possède aussi une grande chevelure blonde, dont les mèches désordonnées volent autour de son visage. Le plus souvent elle les laisse détachés, car cela lui donne un air plus naturel. Mais quelque fois elle aime quand même les attacher un peu, car ça lui arrive d'être gênée par la longueur, ou d'avoir trop chaud quand ils sont détachés... Dans ces cas-là, elle se fait une queue de cheval, qu'elle trouve pratique, simple et jolie. Yui est très fière de ses longs cheveux, et c'est d'ailleurs une des premières choses que l'on regarde chez elle, ainsi que ses grands yeux, à défaut d'une petite poitrine qu'elle trouve ridicule. Quant à son style vestimentaire, Yui aime bien porter des choses simples et jolies. Ce qu'elle préfère mettre, c'est une grande robe turquoise, par-dessus laquelle elle met un grand gilet mauve, et une sorte de châle sur ses épaules, turquoise aussi.

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Yui est ouverte et simple d'esprit. Elle est le genre de fille qui se préoccupe plus des problèmes des autres que des siens. Elle est très généreuse et a un grand cœur. Elle est assez naïve, et ne sait pas se méfier du danger. Elle a toujours confiance en n'importe quel individu, même si la personne en face d'elle est le roi des menteurs, car elle pense qu'au fond de chacun, il y a une part de gentillesse et de sincérité. Cependant même si elle a confiance en tout le monde, elle reste tout de même assez peureuse.. Mais en fait, ce dont Yui a peur, c'est quand il fait nuit noire.. Elle a aussi une immense peur du vide... Enfin, quand j'emploie le terme vide, ce n'est pas qu'elle a le vertige, loin de là, car Yui adore tout ce qui est en hauteur, mais elle a peur du silence, lorsqu'elle se retrouve seule, qu'il n'y a plus de bruit... Le calme l'effraie... C'est une drôle de phobie, mais elle en a vraiment peur...
Pour ce qui est de ses goûts, Yui adore la nature, les grands arbres majestueux, et le spetits rouges-gorges qui chantent. Les perles de rosée déposées sur les pétales des fleurs si élégantes. Les grands champs de blé dorés, et les nuages roses les soirs d'été... Tout cela, Yui adore, ce qui explique sa "haine" et son "dégoût" à l'égard des habitants de Kisei, qui vivent dans des grandes villes modernes où tout est mécanique. Mais petit à petit, Yui essaye de faire des efforts pour tenter de sympathiser avec eux, car elle déteste la guerre et les rivalités.. Mais le chemin est long, car elle ne supporte vraiment pas l'urbanisation !!

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Tout a commencé il ya quelques années déjà. Je vivais à Yume, en plein milieu de la campagne, dans une grande maison en pierre, un peu à l'écart du village. J'y ai passé toute mon enfance, dans cette maison ! Avec ma soeur aînée. On avait un grand jardin, même qu'il y avait un ruisseau qui y passait ! On avait un chien, aussi. Et un potager, et un grand verger ! L'été on pouvait aller se baigner dans un lac près de la maison, et quand on rentrait, Maman nous préparait un goûter, et on lui racontait nos "aventures". On rigolait bien, c'était le bon vieux temps ! La vie idéale, que tous les petits enfants rêvent d'avoir.. Un foyer chaleureux et accueillant, des parents bienveillants.. Oui, enfin, ça, c'était avant. Car par la suite, ce fut le drame. Ma soeur que je chérissais tant, et qui était comme une partie de moi.. Elle est partie. C'était au mois de décembre, je crois. Ou Janvier, je ne me souviens plus. Elle s'est éteinte, suite à une maladie grave. Je l'ignore moi-même, mes parents me l'ont toujours cachée. Je n'ai pas le droit de savoir, pourquoi, et depuis quand elle souffrait de cette maladie. Je n'avais que 9 ans lorsqu'elle est décédée.. Après cela, la vie à la maison n'a plus jamais été la même. Mes parents ne me comptait presque plus. Ils sombraient doucement dans la folie.. La mort de ma soeur les avait détruits à jamais, et je savais que plus rien ne redeviendrait comme avant. Pour moi, cette partie de ma vie, c'était du passé. Je m'avançai vers un destin plus sombre, un destin sans joie, sans rires.. Je m'étais un peu refermée sur moi-même. J'avais perdu ce que l'on pouvait appeler "la joie de vivre". Bien vite mes parents n'ont pas pu me supporter plus longtemps ! Je ressemblais trop à ma soeur, disaient-ils. De toute façon, cela faisait longtemps qu'ils ne me comptaient plus. Je crois que je n'existais plus à leurs yeux. Je n'ai pas pleuré. Même quand ils m'ont demandé de partir. Je n'ai pas versé une larme. Je ne me suis même pas sentie triste. Je n'ai rien ressenti. J'ai fait mon sac, et je suis partie. Je leur ai dit Adieu. Sans me retourner, je suis partie. Et j'ai quitté le monde de l'enfance ainsi. Du haut de mes 15 ans, je démarre une nouvelle vie ! J'ai entendu dire dans ma classe, que certains élèves avait rejoint un pensionnat. Un pensionnat, qui se trouvait.. sur Terre. Ce n'était pas mon monde ! Mais pourtant je voulais y aller.. je voulais à tout prix quitter cet endroit, afin de tirer définitivement un trait sur Yume ! Je suis donc partie. Pour toujours ? Je ne pense pas. Bien vite j'ai réalisé à quel point Yume me manquait. Comme l'air était si pur. Comme les villageois étaient agréables et chaleureux ! J'ai regretté. En plus, ce pensionnat accueillait aussi des étudiants venus tout droit de Kisei, ce monde qui était si différent du mien ! Ceux-ci me méprisaient. Moi, ils me dégoûtaient. Pourtant, j'aimerais tant pouvoir apprendre à les connaitre ! Mais jamais cela ne sera possible, entre nous, nous sommes trop.. différents, je pense. Je me suis ensuite fait une promesse. J'ai décidé qu'une fois que je serai plus épanouie, et que j'aurai fini mes études, je rentrerai. Je reviendrai à Yume, et j'aiderai mes parents, je ferai tout pour qu'ils retrouvent goût à la vie ! Mais pour l'instant je suis trop jeune et impuissante. Alors j'attendrai.