Tsukiko Kinsatsu [ACCEPTÉE]

Tsukiko a les yeux bleus et les cheveux noirs. Elle a souvent des couettes. Mais, elles ne sont pas de la même longueur, car un chewing-gum géant s’est collé dans sa couette droite lors d’une mission. Elle a donc été forcée de se couper les cheveux, et depuis elle n’a jamais eu le courage d’aller cher le coiffeur (il lui fait peur). Elle est fine, a la peau très blanche, elle mesure visiblement une taille normale. Mais franchement, elle ne s’est pas mesurée depuis longtemps. Pour son style vestimentaire, elle reste la plupart du temps en uniforme. Cependant, pour les missions elle s’habille pratique. Car, étant très réceptive au chaud (en fait c’est son plus grand ennemis). Elle se retrouve souvent avec un haut de maillot (quoi ? c’est pas ma faute !). Elle a un long manteau noir et des bottes noires (avec de légers talons ce qui trahi son complexe non justifié) pour les missions en général.

Tsukiko est pour ainsi dire normale et plutôt joyeuse. Mais peut parfois se montrée très froide car, concentrée ou en colère, elle change du tout au tout. Ses yeux se font plus perçants, pas méchante juste froide. Sinon elle est très sociable, quelque peu radine, mais ne parlons pas de sujets qui fâches. Elle n’a absolument pas changé, depuis qu’elle est enfant, à part qu'elle soit devenue extrêmement superstitieuse. Surtout pour le vendredi 13 elle ne partira jamais en mission ce jour la.
Elle rit souvent pour tout et n’importe quoi, ce n’est pas vraiment son véritable comportement, elle a juste pris cette attitude, de tout sourire dehors, sans s’en rendre compte. En fait, elle ne se préoccupe pas vraiment des pérégrinations de ses « camarades ». Elle adore les étoiles.

« -voila a ton tour !
- je t’ai pas demandé de me le raconter aussi …
- rah mais fais pas ta difficile…
-… Ok ok mais à condition que tu me donnes un bonbon par jour pendant 2 ans !
- hein ?! … bon d’accord.
- tu veux savoir quoi ?
- tout ! Ta famille, tes amis, pourquoi t’es ici, où tu habitais-
Tsukiko stopa net son amie qui allait se lancer dans d’autres détailles sans importance
- Ok c’est bon…
elle allait devoir se lancer dans une longue histoire, qu’elle n’avait pas forcément envie de raconter, elle ne savait pas par quoi commencer. Elle resta sans rien dire pendant quelques instants.
- bon alors ?
- oui, oui mais c’est long.
- Pas grave !
- bon bah, j’y vais … j’étais dans le lycée nord de Kisei, mon père était programmeur, c‘est lui qui a créée le programme de mon œil droit, et ma mère était scientifique. Ils doivent toujours l’être, de toute façon je n’ai plus de nouvelle d’eux. Nous étions une famille aisée et … voila
-hein ?! Non ça va pas, dis en encore plus ! Dis pour quelle raison tu es ici.
Tsukiko savait que ça n’allait pas être aussi simple, elle allait forcément devoir tout raconter.
- pour quelle raison …
Tsukiko soupira et finit par trouver quoi dire.
Mmh c’était un vendredi 13 au lycée. Le ciel était gris, le sol était humide, l’atmosphère lourde, la pluie venait de s’arrêter. C’était le genre jour que je déteste le plus : les jours sans lumière, bien que là-bas, ce genre de jours soient habituels , à Kisei. Le lycée se dressait au centre d’un tourbillon d’immeubles, de tours, de gratte-ciels, ce qui assombrissait d’autant plus le bâtiment. J’étais avec … »
Tsukiko s’arrêta net sa gorge se contracta, elle ne pouvait pas dire leurs noms, ça lui était impossible. Elle afficha un faux sourire, un sourire crispé. Mais une certaine tristesse se lisait dans ses yeux, elle détourna son regard puis reprit : « … des … des amis. Il n’y avait pas un bruit, on était dans le couloir.
Les cours de la matinée venaient de se finir, on allait manger quand … on …on s’est fait prendre, encerclés par des hommes armés. Ils on tiré, j’ai pas réfléchit et j’ai dévié presque toutes les balles. Sauf , une qui a percé mon œil droit. Je suis encore en vie, car j’ai dévié les balles qui m’étaient destinées sur mes amis … » en disant cela les jambes de Tsukiko tremblaient, elle avais du mal à rester debout. Comme elle sentait que son amie allait s’en rendre compte elle reprit : « je vais t’épargner les détailles. Une semaine plus tard, alors que j’étais encore à l’hôpital, je reçue une lettre, c’était une « invitation » à venir ici … je n’avais pas le courage de retourné à ma vie normale, sur Kisei. Alors, j’ai décidé de venir sur terre. Voila comment aujourd’hui je me retrouve ici, là à l’internat. »